Examen des poignées de VTT

Test poignées de VTT

poignées de vélo

Choisir ses poignées de vélo peut être une question de goût, tout comme choisir la forme de son guidon. Néanmoins, certaines poignées sont plus adaptées pour les mains larges, d’autres offrent une meilleure adhérence ou sont plus confortables. Nous les avons testées sans gants pour mieux évaluer ces critères.

SB3 Logo

Prix : de 17 à 18,90 € pour les éditions limitées avec des décorations spécifiques pour les embouts de guidon

Poids : 114 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

Le Logo SB3 n’est pas le plus confortable des poignées que nous avons testées, mais il est parmi les plus résistants à l’usure. C’est une poignée large, idéale pour les grandes mains, avec un bon rapport qualité/prix. En termes d’adhérence, elle est dans la moyenne, tout comme pour l’évacuation de l’humidité. Cette poignée est disponible en une vingtaine de couleurs différentes, idéal pour assortir avec votre vélo. SB3 propose également deux versions : la standard avec deux verrouillages et des embouts de guidon en plastique portant le logo de la marque, et les éditions limitées avec un verrouillage plein du côté extérieur du guidon, avec des décorations spécifiques. Cela renforce la résistance de la poignée aux chutes et offre une meilleure protection. Enfin, cette poignée fait partie des deux seules de ce test à avoir une visserie bien conçue, dont le serrage se fait avec une clé BTR de 3 mm et dont le pas est assez profond pour ne pas être engorgé de terre dès la première utilisation.

Azonic Razor Wire

Prix : 25 euros

Poids : 106 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

A première vue, l’Azonic Razor Wire, avec son design de fil barbelé, ne semblait pas promettre un grand confort ni une bonne adhérence. Cependant, nos tests ont révélé qu’il offre un confort très appréciable et une bonne adhérence. Sa gomme est assez douce, sans atteindre celle d’un Renthal ou d’un Race Face Sniper, mais elle est de très bonne qualité. Même sans gants, la transpiration est bien gérée. C’est une poignée très agréable à utiliser, offrant un bon compromis entre adhérence et confort. Après plusieurs mois d’utilisation, nous pouvons attester de sa bonne résistance à l’usure. Tout comme le SB3, le Razor Wire dispose de fixations bien conçues, avec une clé BTR de 3 mm et un pas profond qui vous évite les problèmes lorsqu’il faut enlever la poignée rapidement avant de faire du vélo. Pour le design, quatre couleurs de verrouillage sont disponibles.

Renthal Lock On

Prix : 30 euros

Poids : 118 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

Nous avons opté pour ces poignées Renthal avec la gomme la plus douce et la plus collante possible. Le confort offert par ces poignées est exceptionnel, seul le Race Face Sniper offre un confort équivalent. Cependant, l’utilisation de ces poignées fait transpirer les mains. Si vous utilisez des gants, vous profiterez d’un confort et d’une adhérence exceptionnels. Nous ne pouvons malheureusement pas vous parler de l’usure de la poignée, car une chute mineure a suffi à déchirer le verrouillage extérieur. La construction des Renthal est discutable, car le verrouillage n’est pas serré sur les pattes de la poignée sur le guidon. Il est en réalité collé à la poignée avec de la colle, ce qui le rend plus fragile en torsion et face aux chocs. Et à 30 euros la poignée, on est en droit d’attendre une meilleure qualité.

Race Face Sniper

Prix : 39 euros

Poids : 114 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

C’est la poignée que nous avons préférée dans ce comparatif, car elle ne présente aucun défaut. Sa prise en main est juste comme il faut pour nos mains. Son adhérence est au top grâce à un dessin qui mélange lamelles et petits orifices, idéal pour éviter la transpiration des mains ou pour évacuer l’humidité. Nous avons roulé une bonne partie de l’été avec sans jamais avoir de problèmes de ce côté-là, toujours sans gants. Sa gomme est également très souple et offre vraiment le même confort que celle des Renthal. Ces Race Face allient vraiment le meilleur des deux mondes. En ce qui concerne la construction, on reste sur du basique, du fiable et solide, avec deux verrouillages et un embout en plastique pour les embouts de guidon. Enfin, en termes d’usure, nous n’avons pas constaté de grande perte de gomme, les dessins étant vraiment bien maîtrisés, c’est-à-dire avec des lamelles pas trop hautes et surtout des petits orifices à la place des habituels picots, qui résistent forcément mieux à l’usure. Un sans-faute !

Race Face Half Nelson

Prix : 29 euros

Poids : 100 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

Un peu plus fins que les Sniper, les Half Nelson offrent une gomme de très bonne qualité, mais qui est moins épaisse et rend la poignée un peu moins confortable. Cependant, c’est surtout le dessin des Half Nelson qui leur porte préjudice face aux Sniper, car c’est une poignée très lisse qui fait transpirer les mains et évacuera moins bien l’humidité en cas de pluie pendant votre balade en vélo. Comme pour les Renthal, nous vous conseillons de les utiliser avec des gants. Cependant, le logo Race Face, qui s’étend sur toute la longueur de la poignée en relief, offre tout de même un bon point d’adhérence (il faut le placer sous les phalanges). Du côté du design, ces Half Nelson sont disponibles dans un grand choix de couleurs.

Race Face Strafe

Prix : 39 euros

Poids : 138 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

Épais et plutôt confortables, les Strafe vous permettent de faire de longues randonnées à vélo sans que vos mains ne souffrent. De plus, leur gomme assez douce accroche bien, limitant la fatigue. Ces grips sont surtout utiles dans les conditions humides car ils ont un profil largement ajouré à certains endroits, qui forme des canaux d’évacuation d’eau. De tous les grips testés ici, ce sont les seuls à être vraiment adaptés à la pluie, ce qui est excellent pour la polyvalence car ils sont également impeccables face à la transpiration lors des journées chaudes. Des grips véritablement polyvalents.

SDG Hansolo

Prix : 29 euros

Poids : 112 g

Type : double verrouillage

Longueur : 130 mm

Avec la SDG, on retrouve une poignée plus épaisse, dont le principal atout est le profil qu’elle affiche : un dessin spécifique pour la paume de la main (arrondi pour plus de confort) et un crantage destiné à être positionné sous les phalanges, pour assurer une adhérence sans faille. Et ça marche parfaitement, ces Hansolo ne glissent jamais, même sans gants et avec les mains mouillées. La gomme assez tendre offre également un bon confort, mais le crantage et les dessins arrondis viennent gâcher un peu le confort. En effet, après un long week-end de vélo sur les pentes raides et défoncées de Morzine, toutes les parties en relief commencent à s’incruster dans les mains et on le sent passer. Cependant, c’est vraiment dans des conditions extrêmes, et toujours sans gants, ce qui n’arrange pas les choses de ce côté-là. En ce qui concerne l’usure, on peut penser que les reliefs s’érodent assez vite, mais après plusieurs semaines d’utilisation, nos Hansolo n’ont montré aucun signe de fatigue.

Sensus Disisdaboss

Prix : 30 euros

Poids : 114 g

Type : double verrouillage

Longueur : 143 mm

Plus longs que la moyenne, les grips Sensus sont bien adaptés pour les pratiques comme le dirt, le slopestyle ou le BMX, où les mains ont tendance à bouger sur le guidon suite à certains tricks. Ici, vous avez plus de chance de reprendre directement le grip, plus agréable que d’arriver aux extrémités, sur les verrouillages. On remarque d’ailleurs que ces derniers sont partiellement couverts par la gomme, pour mieux caler les mains. Côté épaisseur, ces Disisdaboss sont plutôt fins, donc voyez si cela peut

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Mathieu Prégault

Auteur

Mathieu Prégault est le cœur et l'âme de notre blog dédié au vélo, lebiciclette.eu. Sa passion pour le cyclisme ne connaît pas de limites, allant des paisibles balades à vélo le long de la campagne jusqu'aux ascensions éreintantes des cols de montagne les plus célèbres. Mathieu a transformé sa passion en profession, devenant auteur à plein temps pour notre blog, où il partage non seulement des conseils techniques et des guides pratiques, mais aussi des récits inspirants de ses aventures à deux roues. Avec une plume aussi agile que lui sur un vélo, Mathieu s'efforce de captiver nos lecteurs, leur offrant une vue d'ensemble sur le monde du cyclisme, des dernières innovations technologiques aux histoires de la communauté cycliste mondiale.

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