La relance en vélo et le roulant : qu’est-ce que cela signifie ?
Lorsqu’on évoque la notion de relance en vélo dans un contexte de roulant, cela se réfère généralement à un effort de pédalage sur une période plus ou moins longue. Cette situation se présente typiquement lorsque le terrain offre une adhérence optimale et que les trajectoires sont simples à négocier.
Le choix du braquet : un élément clé
La première chose à considérer est le choix du braquet. Ce dernier doit être sélectionné en tenant compte de votre style de conduite. Certains cyclistes privilégient une cadence de pédalage élevée, tandis que d’autres misent davantage sur la puissance. Cependant, pour une relance efficace, il est généralement recommandé de viser une cadence d’environ 90 tours par minute. Il est important de noter qu’une cadence trop élevée risque de vous déséquilibrer et de vous épuiser rapidement. À l’inverse, un braquet trop grand limite la puissance que vous pouvez transmettre aux pédales, ce qui peut s’avérer problématique si la relance doit être effectuée sur une pente raide. En règle générale, il est conseillé de privilégier une cadence de pédalage comprise entre 80 et 110 tours par minute pour optimiser l’efficacité de la relance.
Lors d’un long effort de pédalage, il est préférable de s’asseoir. La position du cycliste est généralement assez neutre, car la pente n’est pas trop prononcée et l’adhérence du terrain est excellente. Dans ce contexte, il est essentiel de privilégier une position confortable et de se concentrer sur la transmission de l’énergie aux pédales pour maintenir un rythme régulier.
La gestion de l’effort lors de la relance
Le deuxième aspect à prendre en compte concerne la gestion de l’effort. Il est important de veiller à maintenir un effort constant tout au long du pédalage. Une bonne relance se caractérise par votre capacité à accélérer après un virage, par exemple, et à maintenir cette vitesse jusqu’à atteindre une pente qui permet au vélo de conserver cette vitesse sans que vous ayez à pédaler. Il est évident que plus la relance est longue, moins l’effort doit être intense. Il est crucial de rester vigilant et de conserver assez d’énergie pour être en mesure de gérer les passages techniques qui suivent la relance. Si vous êtes épuisé en fin de relance, le temps que vous aurez gagné sera probablement perdu à cause d’erreurs techniques ultérieures.
En fonction de la durée de la relance, la posture sur le vélo peut varier. Pour les efforts de 10 à 15 secondes, il est généralement préférable de rester debout pour profiter du poids du corps et gagner en puissance. Dans ce cas, il est conseillé de rester centré sur le vélo, de maintenir le haut du corps aligné avec le vélo et de concentrer toute la puissance dans les jambes. Si nécessaire, vous pouvez également tirer sur le guidon avec les deux mains simultanément pour stabiliser le bassin, et incliner légèrement le vélo de droite à gauche, à la manière d’un danseur. Si votre vélo est équipé d’un blocage des suspensions au guidon, n’hésitez pas à l’utiliser : l’augmentation de la puissance peut être significative. Cependant, n’oubliez pas de débloquer vos suspensions une fois que vous avez terminé la relance, car cela pourrait vous surprendre lors des premières difficultés…
La position assise lors des efforts de longue durée
Lorsque l’effort de pédalage dépasse les 15 secondes, il est généralement nécessaire de s’asseoir. Dans ce cas, il faut appliquer la technique précédente pour la première phase (celle debout sur le vélo), puis s’asseoir une fois que le vélo a repris de la vitesse. La position assise permet de maintenir une vitesse constante (bien qu’un peu moins élevée qu’en position debout), mais elle nécessite moins d’énergie. Le corps doit rester aligné avec le vélo, et l’accent doit être mis sur la gestion de l’intensité et l’efficacité du pédalage. Pour respecter ces deux paramètres, il est nécessaire de remonter la selle car nous développons moins de puissance lorsque nos jambes sont fléchies. Pour comprendre cela, essayez de faire un demi-squat sans dépasser un angle de 90° au niveau des genoux, puis un squat complet. Vous constaterez rapidement la différence par vous-même.
Le changement de vitesse lors de la phase d’accélération
Le dernier point à prendre en compte est le changement de vitesse lors de la phase d’accélération. Pour éviter d’endommager votre dérailleur, les vitesses doivent être changées une par une, et vous devez réduire légèrement votre effort pendant une demi-seconde à chaque changement. Une astuce consiste à monter de trois ou quatre vitesses avant de passer en position de descente. Cela permet de tendre un peu plus la chaîne (ce qui réduit le risque de dérailler) et d’éviter de rester en bas de la cassette, ce qui pourrait vous surprendre lors du prochain effort de pédalage.
Points clefs à se remémorer
En résumé, voici les points à retenir pour une relance efficace en vélo : relancer en position debout avec le corps bien aligné, lisser l’effort, bloquer les suspensions si possible, s’asseoir pour maintenir la vitesse lors des efforts de plus de 15 secondes, et changer les vitesses une par une juste avant de basculer dans la pente.
Ce qu’il faut éviter
Et voici ce qu’il faut éviter : changer les vitesses en forçant, rouler assis avec la selle trop basse, et choisir un braquet trop grand ou trop petit.
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